La construction de l’identité sociale : comment les émotions, les pensées, les croyances, les intentions et les buts influencent le comportement

La construction de l’identité sociale : comment les émotions, les pensées, les croyances, les intentions et les buts influencent le comportement

L’identité sociale est un concept clé en psychologie qui décrit comment les individus se perçoivent et sont perçus par les autres en fonction de leur appartenance à différents groupes sociaux. La construction de l’identité sociale est un processus complexe qui implique l’interaction entre les émotions, les pensées, les croyances, les intentions et les buts des individus.

Les émotions et l’identité sociale

Les émotions jouent un rôle crucial dans la construction de l’identité sociale. Elles influencent la manière dont les individus perçoivent et interagissent avec leur environnement social, ainsi que la manière dont ils réagissent aux événements et aux situations qui les entourent. La compréhension des émotions des autres est également associée au développement d’interactions positives avec les pairs et à l’adaptation sociale.

Les pensées et l’identité sociale

Les pensées sont un autre élément clé dans la construction de l’identité sociale. Les individus développent des croyances et des opinions sur eux-mêmes et sur les autres en fonction de leur appartenance à différents groupes sociaux. Ces croyances et opinions influencent ensuite leur comportement et leurs interactions avec les autres.

Les croyances et l’identité sociale

Les croyances sont étroitement liées aux pensées et aux émotions dans la construction de l’identité sociale. Les individus développent des croyances sur eux-mêmes et sur les autres en fonction de leur appartenance à différents groupes sociaux. Ces croyances peuvent devenir des fausses croyances lorsque le but de l’action n’est pas atteint.

Les intentions et l’identité sociale

Les intentions sont un autre élément important dans la construction de l’identité sociale. Les individus forment des intentions d’action en fonction de leurs croyances, de leurs émotions et de leurs pensées. Ces intentions influencent ensuite leur comportement et leurs interactions avec les autres.

Les buts et l’identité sociale

Enfin, les buts jouent également un rôle crucial dans la construction de l’identité sociale. Les individus établissent des buts en fonction de leurs croyances, de leurs émotions, de leurs pensées et de leurs intentions. Ces buts influencent ensuite leur comportement et leurs interactions avec les autres.

En conclusion, la construction de l’identité sociale est un processus complexe qui implique l’interaction entre les émotions, les pensées, les croyances, les intentions et les buts des individus. Comprendre ces interactions peut aider à mieux saisir comment les individus se perçoivent et sont perçus par les autres en fonction de leur appartenance à différents groupes sociaux.

C’est normal de se sentir seul en été

C’est normal de se sentir seul en été

L’été est souvent associé à la convivialité, aux vacances et aux moments de détente en famille ou entre amis. Cependant, il est tout à fait normal de se sentir seul durant cette période, surtout si l’on ne part pas en vacances et que notre entourage est absent. En France, 11 millions de personnes se sentent seules, et la solitude estivale est un phénomène bien réel.

 

Les causes de la solitude estivale

 

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce sentiment de solitude en été :

1. L’absence d’activités régulières : pendant l’été, certaines activités habituelles, comme les clubs de sport ou les groupes de loisirs, peuvent être suspendues, laissant un vide dans l’emploi du temps.
2. Le départ en vacances des proches : lorsque les amis et la famille partent en vacances, il est possible de se sentir isolé et déconnecté de leur vie quotidienne.
3. Les changements de rythme : l’été peut entraîner des changements de rythme de vie, avec des horaires de travail modifiés ou des journées plus longues, ce qui peut perturber les habitudes et favoriser le sentiment de solitude.

 

Comment lutter contre la solitude estivale

 

Voici quelques conseils pour combattre la solitude en été :

1. S’engager dans des activités personnelles enrichissantes : profitez de cette période pour vous consacrer à des passions ou des projets personnels.
2. Participer à des activités collectives : rejoignez des clubs, des ateliers ou des groupes de loisirs pour rencontrer de nouvelles personnes et partager des expériences.
3. Créer et renforcer les liens sociaux : n’hésitez pas à prendre des nouvelles de vos proches, à organiser des rencontres ou à participer à des événements locaux.
4. Prendre soin de soi : accordez-vous du temps pour vous détendre, méditer ou pratiquer des activités qui vous font du bien.
5. Accepter la solitude : il est important de reconnaître et d’accepter ce sentiment pour mieux le gérer.

En somme, il est normal de se sentir seul en été, mais il existe des moyens de lutter contre ce sentiment. En vous engageant dans des activités enrichissantes, en renforçant vos liens sociaux et en prenant soin de vous, vous pourrez transformer cette période en une expérience positive et épanouissante.

Comment se sortir de l’anxiété du confinement ?

Notre année est manifestement rythmée par les incertitudes et la confusion.
Après une année 2020 mouvementée par le premier confinement, l’espoir de la sortie de la pandémie durant l’été et ensuite une rentrée difficile, nous voici entrés dans le deuxième confinement. Pourquoi cette fois ci est-ce bien plus difficile psychologiquement ?

Les douleurs et blessures du premier confinement

Du côté des psychologues, nous essayons jour après jour de soigner les blessures du premier confinement. Je dois dire que plus le temps passe, et plus la santé mentale des français semble fragile et menacée.

Tout d’abord, la durée du deuxième confinement n’est pas bien claire, on parle « d’au moins » quatre semaines, ce qui rendu confus les projets et laisse la crainte s’installer.

Après le premier déconfinement, l’euphorie a gagnée les français qui pensaient, à juste titre, être enfin sortis de cette pandémie. On commençait à penser à autre chose que le coronavirus, à reprendre nos projets là où ils avaient été laissés il y a déjà bien longtemps.  Mais cette joie et ces espoirs ont disparus peu à peu laisser place à une sortie d’abandon et le désespoir avec l’annonce d’un nouveau confinement.

Je pense aux personnes en télétravail qui n’avaient toujours pas repris un rythme en présentiel et qui se voient devoir continuer à rester chez eux durant leurs temps professionnels et personnels. Les commerçants et restaurateurs doivent à nouveau fermer pour « un temps », qui pourrait devenir « définitif ». Les jeunes et étudiants qui ont à peine eu le temps de repndre les cours et qui doivent à nouveau suivre l’enseignement à distance. Sans parler de ceux qui ont changés d’établissement scolaire et qui déouvrent le lycée ou l’université dans cette ambiance bien sombre.

Et bien entendu, Je pense à ceux, enfermés chez eux, qui subissent des blessures physiques et mentales. Femmes, hommes, enfants. Personne n’est épargné.

La solidarité et ses limites

Bon nombre de personnes respectent les gestes barrières, le port du masque, les restrictions de déplacement. Mais lorsque l’on voit à la télévision ou sur les réseaux sociaux que certains refusent ces restrictions, un sentiment d’injustice nous gagne. Payons nous pour les autres ?

Ainsi, une baisse de la solidarité envahie toutes les classes sociales, et brise peu à peu l’entraide, et par conséquence influ sur le moral collectif. Il en ressort deux camps: ceux qui n’en font pas assez et ceux qui respectent scrupuleusement les directives. Les jeunes sont pointés du doigt car les vidéos sur Internet montrent de nombreux jeunes dans des fêtes illégales. Mais ne serait-ce pas simplement parce que les jeunes dans ces fêtes ont plus tendance à filmer et poster en ligne leur vie jour après jour ?

Certaines émissions de télévision font état de restaurants clandestins, fréquentés plutôt par une classe sociale plus aisée. Comment ont-ils été au courant de ces fêtes ? par dénonciation. Est-ce bien ou mal ? Qu’elle qu’en soit la réponse, l’on voit de plus en plus de fractures sociales et de distanciations morales. Ainsi, le confinement qui sépare physiquement les gens, est la conséquence de cette séparation sociale.

Tels les conflits armés que l’humanité a pu connaitre, plus la situation dure, plus ce sentiment de ne jamais en sortir nous gagne. Le poids des mots joue un rôle fondamental dans notre anxiété : le chef de l’état parlait de « guerre » au printemps 2020, mais en 2021 il ne mentionne qu’une « deuxième vague plus meurtière que la première ».

En plus la France vient de traverser des épisodes terroristes meurtriers et barbares ainsi qu’une fracture plus marquée entre la police et la population. Ces évènements séparent également la population qui se voit prendre partie. Les sondages sur les chaines de télévision représentent bien cet esprit binaire : « êtes vous pour ou contre ? ».

8 points pour sortir de cette spirale et se sentir enfin mieux

 

  1. Porter assitance aux plus démunis : Se sentir utile nous inscrit dans une chaine de solidarité, ce qui nous rend plus humains. Développer l’altruisme car cela nous rend plus forts lorsque l’on donne un sens à ses journées et à sa vie.
  2. Entretenir le lien social : Il est essentiel de cultiver nos liens sociaux surtout durant cette période. Utilisez les bons côtés de la technologie, les restrictions ne vous empêchent pas de téléphoner ou de voir en visio vos proches.
  3. L’optimisme comme style de vie :  s’éloigner un peu des informations et des réseaux sociaux peut s’avérer nécessaire pour cultiver l’optimisme et voir toutes les belles choses autour de vous. Pensez à la chance que nous avons, ne serait-ce que de vivre dans un pays disposant de ressources variées et accessibles.
  4. Prendre de la hauteur : Rendez vous compte de toute la force dont vous avez déjà fait preuve dans des moments difficiles. Vos épreuves passées vous ont fait grandir et vous ont apportés la force pour passer la période actuelle.
  5. S’initier à des méthodes alternatives comme l’autohypnose ou la méditation et expérimenter ces moments de répits dans lesquels, à l’intérieur de nous-mêmes, nous pouvons retrouver du calme, même pendant la tempête.
  6. Tenir un journal quotidien : Développer de la gratitude car ce n’est pas une qualité innée et elle peut se travailler. Par exemple on pourra écrire les choses qui se passent bien dans notre journée, celles qui nous font rire ou nous donnent du baume au cœur. N’hésitez pas à répertorier les petits moments qui vous rendent heureux, même un tout petit peu. Si l’on n’y travaille pas, seuls les mauvais moments reviennent facilement à l’esprit, il est très difficile de se rendre compte des moments joyeux dans les périodes de grande morosité et le fait de les écrire nous permet de les ancrer dans notre quotidien.
  7. Une activité physique régulière est primordial. Aucun confinement n’a empêché qui que ce soit de sortir prendre l’air, car s’aérer nous fait le plus grand bien, et surtout le soleil apporte à notre corps de la vitamine D et libère de l’endorphine, nous avons tendance à l’oublier.
  8. Enfin, se faire aider par un professionnel en cette période de coronavirus n’est pas un signe de fragilité. Il doit être envisagé se parler et être écouté lorsque l’on sent l’accumulation d’idées noires et de morosité et que nous avons le sentiment que les batteries sont vides. Il est parfois une force de prendre conscience d’avoir besoin d’aide.